Pour une traileuse passionnée des sommets et des sentiers sauvages, se lancer sur un marathon sur route, c’est comme échanger ses chaussures de randonnée contre des talons hauts : un défi à la fois étrange et excitant. Et pourtant, me voilà sur la ligne de départ du Marathon de Toulouse, prête à troquer la nature brute pour l’asphalte urbain. Pourquoi ? Pour sortir de ma zone de confort, goûter à une nouvelle ambiance, et, surtout, pour le plaisir de courir autrement.
Une ambiance qui donne des ailes
Dès les premiers mètres, l’ambiance m’a frappée. Les rues de Toulouse, bondées de spectateurs, vibraient sous les encouragements, les applaudissements et le rythme des fanfares. Les bénévoles, véritables piliers de ce type d’événement, étaient omniprésents, offrant sourires et motivation à chaque ravitaillement. Cette chaleur humaine m’a aidée à oublier un détail : mes jambes. Encore fatiguées d’un ultra-trail couru… 15 jours auparavant, elles semblaient peu enclines à ce nouveau défi.
Un parcours contrasté
Le parcours, lui, m’a laissé un goût mitigé. Certains tronçons, au cœur de Toulouse, étaient charmants, avec leurs monuments et leurs avenues animées. Mais d’autres sections, plus monotones, m’ont rappelé pourquoi je préfère la nature. Les longues lignes droites, l’absence de relief, et cet asphalte infini m’ont fait regretter mes montagnes et leurs sentiers tortueux. Pourtant, c’était aussi une belle opportunité : travailler ma patience, mon mental, et redécouvrir une autre forme d’endurance.
Le chrono ? Pas cette fois
Avec un temps de 5h47, ce marathon n’était pas une quête de performance. Je l’ai abordé en mode sortie longue, sans pression ni objectif. Après tout, ce n’était pas mon terrain de jeu habituel, et je savais que mes jambes, encore marquées par l’ultra récent, n’étaient pas prêtes à se surpasser. Et c’était bien ainsi. Parfois, courir juste pour l’ambiance, pour ressentir l’énergie des autres et savourer l’instant, suffit à combler une course.
Une leçon inattendue
Ce marathon m’a offert bien plus qu’un chrono. Il m’a rappelé l’importance de courir pour soi, sans pression, juste pour le plaisir de sentir ses jambes avancer et son esprit vagabonder. Cette réflexion, je l’avais déjà abordée dans mon podcast Cœur de Trailer, où je parle souvent de l’essentiel : reconnecter avec son « pourquoi », savourer chaque foulée, et accepter que chaque course, chaque terrain, a ses enseignements uniques.
Le bilan : une expérience différente mais enrichissante
Alors, que penser du Marathon de Toulouse ? Ce n’est ni la course la plus spectaculaire, ni la plus exigeante que j’ai vécue. Mais elle m’a offert un défi inattendu : quitter mes sentiers sauvages pour m’adapter à un terrain urbain, où l’effort prend une toute autre saveur.
Recommencerai-je ? Peut-être, mais pas tout de suite. Mon cœur reste attaché aux montagnes et aux forêts, là où je me sens véritablement chez moi. Mais cette expérience m’a rappelé une chose : peu importe le terrain, chaque course nous apprend quelque chose sur nous-mêmes. Et cela, ça vaut tous les kilomètres parcourus.
Et toi ?
As-tu déjà osé sortir de ta zone de confort en essayant une course différente de tes habitudes ? Que ce soit un marathon sur route, un trail ou même un défi totalement différent ! 🏃♀️✨
Retrouve plus d’histoires, de conseils et d’inspiration en écoutant mon podcast « coeur de trailer » sur spotify ou Youtube :
https://open.spotify.com/show/12EfJQZKZDLwDEu3urCmiU?si=a87aadd02a1f49b8
À bientôt pour de nouvelles aventures ! 💪